Les lignées de transmission  du Yoga, suivies par Karine

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Karine  a commencé la voie du Hatha yoga en 1999 avec Denise Dautel qui a été l’élève de Bernard Bouanchau et d’Emilie Deloy Tavenau , eux-mêmes élèves de T.K.V. Deshikachar de Madras. Très rapidement, Karine a suivi la formation de l’Ecole Française de Yoga de Lyon pour devenir en 2005 enseignante diplômée, puis les post-formations de Boris Tatzky à Lyon.

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En 2008, elle commence à revoir le yoga à la lumière des recherches et des ouvrages  de Noëlle Perez-Christiaens et, en 2009, à se former auprès de Georgia Leconte, élève et collaboratrice de Noëlle, sur les questions de statique et d’aplomb. Les postures de yoga les plus simples et les positions de la vie quotidienne sont revisitées avec la recherche de l'aplomb, ce qui demande de développer des sensations plus fines et de lâcher l'ancien pour s'ouvrir à un domaine inconnu. Tout un nouveau champ d’exploration plus subtil se présente alors : comment nous aligner avec la force de gravité et ajuster nos articulations les unes par rapport aux autres, retrouver notre cambrure physiologique, détasser notre colonne qui était cambrée en hautes lombaires ou dorsales, cyphosée en dorsales, allonger tout notre tronc (avant et arrière) et utiliser le jeu des poids et  contrepoids pour nous alléger dans toutes nos positions. Comment retrouver un placement juste et ainsi dénouer les tensions, nous alléger et respecter notre vraie nature humaine ?

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En août 2010, Karine rencontre enfin Noëlle et aura la chance de suivre la plupart de ses séminaires de la saison 2018/2019,  juste avant son retour dans la Lumière le 8 août 2019... Merveilleuse Noëlle, qui est allée au bout de sa quête, qui a tant reçu et qui a tant donné...

Avec Georgia, Noëlle et ses autres collaboratrices, Karine a beaucoup reçu également et depuis la découverte de l'aplomb, elle ne peut plus envisager le Yoga autrement qu'avec l'aplomb, aplomb base de notre anatomie naturelle, préservée. Karine adapte les enchaînements et les postures de yoga avec des supports pour que le placement du bassin et la cambrure physiologique (au niveau de S1-L5, voire de L4) soient respectées et pour que toute la colonne puisse ainsi se détasser et s’allonger. Elle s'intéresse aux positions de la vie courante telles que l’assise sur chaise, la position debout, "penché en avant", la position couchée, mais aussi la marche et comment descendre et monter les escaliers avec légèreté. Ainsi l’attention et la précision de notre position sont intégrées dans notre vie quotidienne : nous améliorons ainsi notre statique et notre bien-être, mais aussi nous devenons de plus en plus conscient de nous-même, de nos sensations et nous apprenons à nous ajuster pour respecter notre nature.

Pour une pratique juste

Pour que votre pratique de yoga soit juste et vous apporte ses bienfaits, il est important de respecter le premier enseignement des yama (« éthique » du yoga transmise dans les Yoga sutra de Patanjali) : ahimsâ, le fait de pas nuire, et en l’occurrence de ne pas se nuire. Vous seul(e) pouvez ressentir ce qui se passe en vous et donc vous seul(e) êtes apte à pouvoir juger ce qui vous est bénéfique ou néfaste. L’enseignante fait des propositions qui vont solliciter plus particulièrement certaines articulations, muscles, tout en en donnant des consignes qui permettent de bien se placer tout en se protégeant, et des consignes de vigilance. L’écoute de celles-ci et l’écoute intérieure sont donc essentielles. Vous pouvez choisir votre niveau de difficulté en fonction de vos possibilités du moment et vous êtes toujours libre de ne pas réaliser ce qui est proposé. Le travail juste et qui apportera un bienfait respecte vos limites et vos fragilités : il est vécu en toute conscience pour une durée que vous seul(e) pouvez apprécier. La justesse n’est pas toujours évidente à trouver, mais le temps d’observation qui suit l’action permet de ressentir les mouvements internes et les éventuelles tensions ou douleurs. Ainsi progressivement, nous apprenons à nous connaître et à nous ajuster pour respecter notre nature. Nous pouvons nous accepter tel(le) que nous sommes avec nos forces et nos limites, mais aussi découvrir notre plasticité et nos capacités de changement pour un mieux-être.

La recherche de l'aplomb

Néanmoins, la recherche de l’aplomb et le passage d’un faux aplomb à un aplomb plus juste sont délicats pour certaines personnes et peuvent générer des périodes difficiles où on ne sait plus comment se placer, mais aussi des douleurs transitoires, parce que l’on est « entre deux » : entre « l’ancien faux aplomb auquel on était habitué » et «l’aplomb en devenir». Il est alors important d’en parler avec l’enseignante et de faire le point ensemble.

écrit par Karine Flacher P.

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